mardi 27 janvier 2015

Gabriel Vicaire (1848-1900)


  • En Rêve : Poésie / de Gabriel Vicaire ; musique de Paul Gruel, [ill. de François Courboin].- Paris : Henri Leclerc libraire, 1909.- 4 p.-[1] f. de pl. en coul., couv. ill. en coul., musique notée ; 36 cm.
    • Poésie tirée des Émaux Bressans de Gabriel Vicaire. Édition non mise dans le commerce. Exemplaire imprimé pour Mr et Mme Paul Faguet.




mardi 20 janvier 2015

Henri Barbusse (1873-1935)

  • L'Enfer / Henri Barbusse ; [avec un] portrait de dessiné par Bertold Mahn.- Paris (21, rue Hautefeuille) : Les Éditions G. Crès & Cie, MCMXXV [1925].- 316 p.-[1] f. de pl. en front. ; 23 cm.- (Maîtres et jeunes d'aujourd'hui. 2e série ; 3).
    • Ce livre, le dix-neuvième de la collection Maîtres et jeunes d'aujourd'hui (deuxième série), imprimé parArrault et Cie, de Tours, a été tiré à seize cent cinquante exemplaires, sur vélin du Marais, dont cent cinquante hors commerce, numérotés de 1 à 1500 et de 1501 à 1650. Exemplaire n°1379.

samedi 17 janvier 2015

Julien Green (1900-1998)

  • Christine suivi de Léviathan / Julien Green ; avec un portrait par Christian Bérard.- Paris (57, avenue Malakoff) : Aux Éditions des Cahiers libres, 1928.- 65 p.-[1] f. de pl. ; 19,5 cm.
    • Cet ouvrage, achevé d'imprimer le 15 février 1928 sur les presses des éditions des Cahiers libres à Toulouse, a été tiré à douze cent quarante exemplaires numérotés à savoir : quarante exemplaires sur Japon impérial, numérotés de I à XL et douze cents exemplaires sur vélin Lafuma, numérotés de 21 à 1240, plus un certain nombre d'exemplaires hors commerce et non numérotés réservés à l'auteur, à l'illustrateur et à l'éditeur. [Exemplaire] n°934.


mercredi 14 janvier 2015

Louis Lanoizelée (1896-1990)

  • Un bouquiniste des quais de Paris : André-Lucien Laquerrière / Louis Lanoizelée ; bois de Jean Lébédeff.- Paris (7, rue Séguier, 6e) : Chez l'Auteur, 1958.- 35 p.-[1] f. de pl. en fac-sim : ill. ; 19,5 cm. 

    •  Il a été tiré de cette plaquette 25 exemplaires hors commerce sur pur fil Johannot numérotés de I à XXV et 175 exemplaires sur Alfa Mousse Navarre numérotés de 1 à 175 constituant l'édition originale. [Exemplaire] n°8.

dimanche 11 janvier 2015

Paul Souday (1869-1929)

  • Bibliothèque de feu Mr Paul Souday : éditions originales avec envois autographes des auteurs et annotations de Mr Paul Souday, grands papiers, livres illustrés, importante correspondance de Marcel Proust, Jean Moréas, Gide, Paul Valéy, etc.. / [catalogue établi par Georges Andrieux].- Paris (38, rue de Laborde, 8e) : Georges Andrieux, 1930.- 148 p.-[21] f. de pl. ; 28,5 cm.
    • Exemplaire de luxe sur vélin d'Arches.


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AVANT-PROPOS

Le présent catalogue n’est pas seulement destiné à faciliter la vente aux enchères des livres de Paul Souday. Il sera la seule preuve, le seul souvenir, le seul inventaire restant de la bibliothèque, qu'en toute une vie de labeur et de lutte avait constituée le plus grand critique de notre temps. Grâce à lui, ceux qui désireront retrouver, pour quelque travail, des notes intimes ou des documents écrits par Paul Souday, pourront faire des démarches pour arriver à savoir dans quelle bibliothèque cette pièce est conservée. Ainsi, quoique dispersée, ces livres seront toujours consultables et les fruits de tant de labeur, de méditations ct de controverses ne seront pas perdus.

L' intérêt exceptionnel de cette bibliothèque n’est pas seulement, comme pour toutes celles d’hommes célèbres d’étre composée d'exemplaires uniques avec dédicaces, mais surtout de dévoiler la pensée intime du grand critique, celui-ci ayant accoutumé de noter en marge des livres ou sur des feuillets qu’il y joignait les pensées que provoquait en lui la lecture. Il y indiquait les textes des différentes littératures qu’il jugeait avoir influencé l’œuvre lue.

Aucun détail n'échappait à Paul Souday : il rétablissait toute omission : pagination, table des matières, dates, sources ou références dissimulées, etc...

En général, les notes contenues dans les feuillets joints aux volumes sont plutôt des notes d’érudition, les annotations en marges traduisent au contraire les passions et les sentiments intimes du critique. L'impatience, le mépris, la haine ou l'approbation se manifestent par des exclamations concises, par de brèves phrases, par des injures.

La lecture de ces notes, le plus souvent violentes, nous surprit profondément. Tellement différentes des articles du Temps !... Certes l'on sentait dans ces articles Souday sensible et passionné, mais toujours pondéré, équitable, se dominant et dominant ; enfin le critique mettant une immense érudition au service d’une intelligence claire et sans emportement. Et les annotations révèlent un être qui continuellement se cabre, s’irrite, injurie. Un être qui souffre tant d’un contre-sens qu’il en hait l’auteur. Un être qui s'emporte quand on admire ce qu’il n’estime pas, invective contre qui discute l'objet de son enthousiasme ! Mais l’on peut suivre dans ce catalogue l'effort auquel se livre Souday pour se modérer et présenter au public un jugement équitable proféré d'une façon compréhensible à tous, car l’on trouve souvent décrit à côté des notes de Paul Souday les brouillons de ses articles. Le
critique y modère son impulsion première. Il reprend sa phrase, l’émonde, l’adoucit. Il rature, il discipline son premier élan et ce brouillon nous conduit à l'article définitif du Temps par lequel, nous lecteurs, nous nous étions imaginés Souday. Quelle belle leçon nous donne cet émotif, ce sensible, cet
emporté qui sent l’honneur et les responsabilités de la tâche que comporte sa situation de critique littéraire d’un des journaux français les plus lus à l'étranger. Il se maîtrise, oublie ses ressentiments, ses déceptions, ses préférences, ne pense plus qu’aux obligations et aux responsabilités du poste qu’il occupe et qui lui confère une influence qu’il serait injuste de mettre au service d’un seul parti, fut-on certain du bon droit !

Tout Souday, le consciencieux, l'incorruptible est dans cette évolution qui va de l'emportement du lecteur au jugement pondéré énoncé par le critique du Temps. Il n'y a pas deux attitudes, non, c’est l’homme consciencieux et juste qui maîtrise son tempérament formidable de rude jouteur pour un jugement équitable qui peut être entendu et compris de tous et qui ne brise aucun talent naissant !

Aussi Claudel peut-il écrire à Souday : « Quand je songe combien je dois vous froisser dans vos goûts et vos opinions, je suis obligé de rendre hommage à votre sincérité et à votre impartialité »...

Georges ANDRIEUX

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BIOGRAPHIE

Paul Souday est né au Havre le 20 août 1869. A six ans, il perdit son pére, fonctionnaire à l’Administration des Douanes. I1 avait commencé ses études à l’école communale d’Octeville-sur-Mer (Seine-Inférieure) ; à huit ans, il entrait pensionnaire au collège ecclésiastique d’Yvetot où Guy de Maupassant avait commencé ses études. Il y resta jusqu’à près de quinze ans. Il fit sa rhétorique au lycée du Havre, sa philosophie au lycée de Rouen et deux années de rhétorique supérieure au lycée de Douai et au lycée Henri IV à Paris. Aprés son année de Douai, il fut admissible à l’Ecole Normale supérieure. A Henri IV, il perdit le goût d’étre normalien. I1 fut inscrit deux ans comma étudiant à la Sorbonne,... étudiant assez fantaisiste...

L’Anthologie des Essayistes français contemporains (Kra, éditeur) dit : « Il étudiait avec fantaisie et, de son propre aveu, moins assidu aux cours que dans les brasseries littéraires du quartier latin où il but quelques absinthes avec Verlaine et avec les poètes symbolistes ; mais la grande rencontre qu’il fit a cette époque fut celle de Moréas qui a été son maitre en poésie. M. Souday assista au banquet. du Pèlerin passionné, présidé par Mallarmé.

Trop jeune pour faire partie officiellement de 1’Ecole Romane, il était l’ami de tous ses membres et le disciple de Moréas. Les nécessités de la vie le contraignirent a faire du journalisme. Il fit ses premières armes au Rappel, qui paraissait à cette époque sous la direction d’Auguste Vacquerie, mais en janvier 1892 il abandonna le Rappel pour entrer au Temps comme reporter. Depuis cette époque, il n’a pas cessé d’y collaborer ; il fit des articles politiques pendant 15 ans, puis la critique littéraire depuis le 1er janvier 1912.

M. Souday a donc collaboré au même journal pendant 37 ans. Il donna en outre des chroniques au Figaro, au Gaulois, fut critique dramatique et musical à L’Eclair et à Paris-Midi et collabora à de nombreuses revues : La Revue Bleue, La Revue de Paris, Les Annales, etc...

M. Paul Souday n’a jamais eu de prix académique ni de grade universitaire. M. Paul Souday, par son courage, sa franchise et son humeur combative, a su acquérir une autorité indiscutable et indiscutée ».

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AVIS IMPORTANT
concernant les Conditions de la Vente

Nous prévenons les futurs acquéreurs que les livres décrits en ce catalogue ayant été réservés pour eette seconde vente en raison de leur intérét et ayant appartenu, non seulement a un critique consciencieux mais encore épris de lecture ont été pour la plupart coupés. Ils le furent avec soin, mais plus ils étaient intéressants et sujets à susciter des réflexions et des idées, plus lus et relus ; ils portent soit par les précieuses annotations autographes, soit par leur aspect extérieur quelquefois légérement
fané, les marques de possession d’un esprit avide de connaitre et de batailler.

Nous ne reprendrons donc point pour aucune des causes indiquées ci-dessus, ou provenant du fait de l’usage, les livres adjugés. Nous signalons du reste avec précision les défauts : manques, déchirures, etc... Mais non point le plus ou moins de fraicheur.

Nous nous excusons auprès des bibliophiles qui lisent, de sembler ne pas comprendre tout le prix qu’acquiert un exemplaire du fait d’avoir été possédé par un homme célebre, mais certaines personnes affectent de considérer comme une tare pour un livre d’avoir servi.

Paul Souday avait l’habitude de cocher au crayon dans les marges, par des traits, des croix ou des points d’intonations les passages qui le frappaient et sur lesquels il voulait pouvoir rapidement reporter son attention. C’est à ces signes que nous faisons allusion quand au cours des descriptions, nous mentionnons : passages marqués, indiqués ou soulignés.

Certains livres portent l’ex-libris manuscrit au crayon : P. S. ou tout entier Paul Souday de la main du critique. Cette mention se trouve généralement au-dessus du titre, et seulement sur les livres des écrivains qui l’intéressaient particulierement, qu’il les combattit ou les aimât.

Les feuillets de notes sont le plus souvent sur papier à en-tête du cafe de la Régence, quelquefois sur des lettres, menus, cartes d’entrée, etc...

Nous attirons aussi spécialement l'attention du public sur ce fait qu’une partie des éditions originales de la bibliothèque de Paul Souday sont de ces précieux exemplaires marqués par les éditeurs : « S. P. » ou «  Hors Commerce Réservés à la Presse », exemplaires qui constituent le tout premier tirage de l’édition originale réservé à la presse sans aucune discussion possible. Car c’est un fait connu que les tout premiers exemlaires tirés sont envoyés d’abord aux journaux afin que les critiques aient le temps de faire et de publier leurs articles avant la mise en vente. Ainsi acheter des S. P. c’est s’assurer contre toute supercherie de fabrication ou de tirage et posséder d’une fagon certaine l'originale.

G. A.

jeudi 8 janvier 2015

Louis Morin (1855-1938)

  • Louis Morin / étude par Raymond Hesse ; préface par Dominique Bonnaud, portrait par Léandre.- Paris (1, rue Verniquet) : Henri Babou éditeur, 1931.- 30 p.-[25] f. de pl. : ill. ; 26,5 cm.- (Les Artistes du livre ; 18).
    • Ce livre, le dix-huitième de la collection Les Artistes du livre, publiée sous la direction de Marcel Valotaire, a été tiré à sept cents exemplaires numérotés, savoir : 50 exemplaires sur papier Japon contenant un dessin inédit de Louis Morin et 650 exemplaires sur vélin blanc à la forme des papeteries Johannot. Il a été tiré en outre hors commerce numérotés de I à L. Exemplaire n°460.



lundi 5 janvier 2015

Pierre d'Espezel (1893-1959)

  • Présence et actualité de Montaigne / par Pierre d'Espezel.- Pais (Quai des Grands-Augustins) : Union latin d’Éditions, 1957.- 65 p.-[6] f. de pl. ; 22,5 cm.
    • Cette plaquette strictement hors commerce achevée d’imprimer le 22 septembre 1957 par Damien, maître-imprimeur à Paris, est offerte au seuls Amis de l'Union latine d’Éditions.