vendredi 28 novembre 2014

Elsa Triolet (1896-1970)


  • Elsa Triolet choisie par Aragon / [Elsa triolet ; introduction par Aragon, bibliographie par Lucien Scheler].- Paris (142, Boulevard Diderot, 12e) : Club des Amis du Livre progressiste, 1961.- 364 p.-[8] p. de photographies ; 20 cm.
    • Tirée à part spécialement pour cette édition reliée, la suite de gravures en phototypie comporte des photographies de rodchenko, Tretiakov, Gisèle Freund, Cartier-Bresson, Willy Ronis, Pablo Volta et du Musée Gorki.



mardi 25 novembre 2014

Anne-Gabriel Meusnier de Querlon (1702-1780)


  •  Les Soupers de Daphné suivi de Psahion ou la Courtisane de Smyrne et Les Dortoirs de Smyrne : Œuvres badines / de Meusnier de Querlon ; le tout réimprimé pour la première fois sur les éditions originales, augmenté d'un avant-propos et de nombreuses notes par Olivier de Gourcuff, bibliophile breton.- Bruxelles (65, rue des Palais) : Chez Henry Kistemaeckers éditeur, 1883.- 132 p.-[3] f. de pl. ; 18 cm.
    • Tirage : 400 exemplaires sur papier teinté, 100 exemplaires sur Hollande.

samedi 22 novembre 2014

Flipbook


  • Striptease / Santiago Melazzini.- Buenos Aires (115, Pasaje Rivarola) : La Marca Editora, 2010.-  Np. : ill., couv. ill. en coul. ; 6 cm.- (Cine de Dedo).

*
* *

Some years ago, I came across two old boxes that had been left outside an abandoned antique shop. Inside I found a paper bag which contained a handful of old, dusty cans, so rusty that it took me an entire day to open them. When I finally did, I discovered amongst an array of unused film, two beautiful strip tease takes, probably filmed in the 1940's. Forgotten all those years, they were waiting for the right moment to see the light.


Santiago Melazzini, Buenos Aires, 2006.


mercredi 19 novembre 2014

Susan Meiselas (1948-20..)


  • Carnival strippers / Susan Meiselas, with essays by Sylvia Wolf and Deirdre English.-[2nd ed., rev.].- New York (Madison avenue at 75th street) : Whitney Museum of American Art ; Göttingen (Düstere Str., 37073) : Steidl, 2003.- 163 p. : ill., couv. sous jaq. ill. ; 25 x 29 cm. + 1 cd audio.
    • ISBN : 3882439548.


dimanche 16 novembre 2014

Philippe Gras (1942-2007)


  • Cinéma de la rue / photographies et présentation [par] Philippe Gras et Jean-Noël Delamarre ; [préface de Daniel Sauvaget].- Paris : Société Nouvelle des Éditions du Chêne, 1977.- N/p. : ill. en coul. ; couv. ill. en coul. ; 20,5 cm.- (Coll. Parole à l'image).
    • ISBN : 2 85 108 127 6.


*
* *

Qui prête attention-à ces affiches géantes, attribut essentiel des salles de cinéma des boulevards et art mural d'une espèce très particulière, sans lesquelles le spectacle de la rue, à Paris surtout, perdrait beaucoup de ce charme trouble qu'on a tort de juger vulgaire ? 

Ces affiches-frontons dont les tailles les plus courantes sont 3 m x 2 m et 6 m x 2 m sont de simples toiles peintes, œuvres anonymes au confluent de la contrainte publicitaire et des stéréotypes d'une authentique imagerie populaire, nées dans les conditions d'une production encore largement artisanale. Le principal établissement spécialisé dans cette branche, Publi-Décor, compte trente-cinq employés. Créé en 1946 par son actuel directeur M. Chiff, il succédait à une autre société, Sinaï, disparue pendant la guerre et dont il était lui-même issu. Il est passé de quatre-vingts cinémas-clients à sa création, à plus de cent cinquante aujourd'hui et cela malgré une diminution importante du nombre des salles de quartier et de banlieue. 

L'atelier de peinture travaille en fonction des nouveautés de la programmation. Les peintres, debout et ne bénéficiant d'aucun recul, ne disposent que de quelques documents - des photos du film dans la plupart des cas- qu'ils doivent reproduire mais aussi souvent recomposer selon la technique de la mise au carreau. 

Aussi ce travail suppose-t-il une invention, un montage parfois, tout en établissant avec l' « original » un rapport d'agrandissement fabuleux qui, à lui seul, suffit à transfigurer l'image et le signe. La masse des commandes est le fait des salles d'exploitation des circuits populaires où on s'embarrasse peu du souci de fidélité au contenu du film ou au sens de l'œuvre d'art... Les films d'aventures (jungle, western, cape et épée), d'épouvante et de fantastique (vampires, Frankenstein, monstres japonais et autres créatures étranges), de science-fiction, les films-péplums, les tarzanneries, les « Karaté », sans oublier les innombrables films "sexy», ont donné lieu à des œuvres de grande qualité « idéale » et typique, en plein accord avec le goût populaire pour l'étrange et le dépaysement. 

Ces genres ont permis à Publi-Décor de dépasser la convention et d'atteindre une signification qui déborde largement le domaine publicitaire. Le cinéma de « la rue » pouvait se consommer sans alibi grâce à une production installée solidement dans les mythes les mieux assimilés de son public, à travers les codes et les stéréotypes (à ne pas confondre avec les poncifs) les mieux enracinés dans le spectaculaire.

Aujourd'hui, le cinéma populaire s'est transformé. Certains genres cinématographiques vieillissent mal, et les œuvres d'ateliers tels que Publi-Décor, largement dépendants des distributeurs ne peuvent que suivre cette évolution en se concentrant sur l'amélioration technique. Les images se sont affinées, cependant que l'exigence de la ressemblance devenait de plus en plus impérieuse. 
On ne veut plus être, ou avoir l'air « naïf ». 

Cette production imagière ne se retrouve plus que dans des circuits aux limites précises : Barbès, Pigalle, Sébastopol, Grands Boulevards, et aussi dans le décor forain et de cirque.

Ainsi demeurent en place, dans la mouvance du cinéma populaire encore imprévisible, l'infrastructure et le goût qui nous ont valu des centaines d'œuvres trop peu connues mais passionnantes. 

Daniel Sauvaget.

jeudi 13 novembre 2014

Constantin Champon (1839-1909)

  • Contes à dire : Chansons & fantaisies : Deuxième série / Constantin Champon ; avec une eau-forte de Ad. Lalauze.- Paris (72, boulevard Haussmann) : L. Sauvaitre, 1899.- 129 p.-[1] f. de pl en front. ; 19,5 cm.
    • Il a été tiré e tout 370 exemplaires sur papier vergé de Hollande, numérotés. [Exemplaire] n°73. Achevé d'imprimer le 15 décembre 1899 par Constantin Champon, 136-138, rue Saint-Honoré.

lundi 10 novembre 2014

Jacques Boria (1885-19..)

 
  • Notre pauvre cœur / par Jacques Boria [Hubert Schmit] ; couverture par Geneviève Stump, vignettes par Anthony Stuffers.- Chicago : Ralph Fletcher Seymour Publishers, 1919.- 52 f. : ill., couv. ill. en coul. ; 24 cm.
    • This edition of "Notre Pauvre Cœur"  is limited to 200 de luxe numbered copies on Albion decke edge paper, bound in special wrappers, and signed by the author ; and 600 copies of the regular edition. Printed by Ralph Fletcher Seymour The Alderbrink Press, Chicago, MCMXIX. Number 120.



vendredi 7 novembre 2014

Constantin Champon (1839-1909)

  • Contes à dire : Chansons & fantaisies / Constantin Champon ; avec une eau-forte de Ad. Lalauze.- Paris (72, boulevard Haussmann) : L. Sauvaitre, 1895.- 118 p.-[2] f. de pl. en front. ; 19 cm.
    • Il a été tiré en tout 100 exemplaires sur papier vergé de Hollande  et 200 exemplaires sur vélin, numérotés. [Exemplaire] n°57 avec 2 états du frontispice. Achevé d'imprimer le 30 janvier 1895 par Constantin Champon, typographe à Paris, 136-138, rue Saint-Honoré. Mise en pages par Vincent d'Herre. Tirage par Philippe Lincks.

mardi 4 novembre 2014

Isidore Lucien Ducasse, comte de Lautréamont (1846-1870)

  • Œuvres complètes : Les Chants de Maldoror, Poésies, Correspondance / du Comte de Lautréamont (Isidore Ducasse) ; étude, commentaires et notes par Philippe Soupault.- A Paris (37, avenue Kléber) : Au sans Pareil, MCMXXVII [1927].- 440 p. ; 19 cm.
    • Mention de neuvième édition sur la couv.- Pour constituer la première édition de ce livre, achevée d'imprimer le quinze mars mil neuf cent vingt-sept par les Presses Modernes, à Troyes-en-Champagne, il a été tiré 325 exemplaires sur vélin Montgolfier, d'Annonay, numérotés de 1 à 325, les 20 premiers étant hors-commerce et réservés aux Amis du Sans Pareil.

*
* *
 
HISTOIRE DES CHANTS DE MALDOROR

En 1868, Isidore Ducasse termine le premier des Chants de Maldoror et il relit, avec surprise, les pages qu'il avait écrit pendant quelques nuits. Il hésite, il doute même. A la fin du Chant I, il écri­vait : « S'il est quelquefois logique de s'en rappor­ter à l'apparence des phénomènes, ce premier chant finit ici. Ne soyez pas sévère pour celui qui ne fait encore qu'essayer sa lyre : elle rend un son si étrange ! Cependant, si vous voulez être impartial, vous reconnaîtrez déjà une empreinte forte au milieu des imperfections. Quant à moi, je vais me remettre au travail pour faire paraître un deuxième chant dans un laps de temps qui ne soit pas trop retardé ! » Le début de cette dernière strophe est en quelque sorte une postface. Isidore Ducasse, qui n'avait pas encore trouvé son pseudonyme, décida de publier immédiatement ce premier chant pour observer l'accueil que ferait la critique et le public. Il avait tout de même confiance en lui et conscience de la puissance de sa poésie. Il reprend : « La fin du dix-neuvième siècle verra son poète. Puis il hésite de nouveau et ajoute cette parenthèse : « Cependant, au début, il ne doit pas commencer par un chef-d'œuvre, mais suivre la loi de la nature. »

Il cherche une imprimerie et publie une plaquette après avoir essuyé les refus de plusieurs directeurs de revues.

Cette plaquette est couverte d'un papier gris. En voici la description :


LES CHANTS || DE || MALDOROR || CHANT PRE­MIER || par *** || imprimerie Balitout || août 1868 || premier chant || prix : 0 fr. 30.

1 plaq. de 52 p., couverture gris clair, impr. en noir.

Aucun article, aucune lettre ne salua l'apparition du Chant I. Mais Isidore Ducasse continue à écrire et il achève le sixième chant. Un ami, probablement Alfred Sircos, lui avait reproché le manque d'intrigue de son ouvrage. Il répond à ces objections dans la première strophe du Chant VI et annonce : « Espé­rant voir promptement, un jour ou l'autre, la consé­cration de mes théories acceptée par telle ou telle forme littéraire, je crois avoir enfin trouvé, après quelques tâtonnements, ma formule défini­tive. C'est la meilleure ; puisque c'est le roman. »

Lorsqu'il eut terminé les Chants de Maldoror il chercha un éditeur. Il s'adressa aussitôt à un nommé Lacroix, qui venait de s'installer en face de son hôtel. Dans le courant de 1869, il délivra les derniers bons à tirer de son livre et celui-ci allait être broché, lorsque l'éditeur qui se prétendait continuellement en but aux persécutions de l'Empire, en suspendit la mise en vente à cause de certaines violences de style qui en rendaient la publication périlleuse. Isidore Ducasse se refusait à amender les violences de son texte, Ce n'est qu'après s'en être longtemps défendu, qu'il consentit aux modifications qui lui étaient demandées. Des cartons destinés à remplacer les passages réputés dangereux, devaient être tirés. La guerre de 1870 éclata, et l'auteur mou­rut n'ayant exécuté qu'une partie des révisions auxquels il avait consenti.

Dans une lettre datée du 12 mars 1870 et adressée à son banquier, Ducasse a donné d'autres détails : « J'ai fait publier un ouvrage de poésies chez M. Lacroix. Mais une fois qu'il fut imprimé, il a refusé de le faire paraître, parce que la vie y était peinte sous des couleurs trop amères, et qu'il craignait le procureur général. C'était quelque chose dans le genre du Manfred de Byron et du Konrad de Mickiewicz, mais cependant bien plus terribles. L'édition avait coûté 1.200 francs, dont j'avais déjà fourni 400 francs. Mais le tout est tombé dans I'eau. »

En 1869, Ducasse exigea de son éditeur quelques exemplaires de son livre : on lui en brocha une dizaine. La couverture de ces exemplaires est jaune et compo­sée ainsi que le titre de la façon suivante : LES CHANTS || DE || MALDOROR || par || le || Comte de Lautréamont || (Chants I, II, III, IV, V, VI) || Paris || En vente chez tous les libraires || 1869.

Au verso du faux titre et en quatrième page de la couverture : Bruxelles. Imprimerie de A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, boulevard de Waterloo, 42.

En 1874, un libraire belge, chargé des intérêts de Lacroix qui avait fait faillite, fit brocher des exemplaires avec un titre et une couverture anonymes.

La couverture est brun-marron. Le titre est composé ainsi :


LES CHANTS || DE || MALDOROR || par || le Comte de Lautréamont || (Chants I, II, III, IV, V, VI) || Paris et Bruxelles || En vente chez tous les libraires ||1874. Au-dessous de la couverture, dans le double filet, cette mention : Tous droits de traduction et de reproduction réservés. Au verso du faux titre : Bruxelles. - Typ. de E. Wittermann. Cette der­nière mention est fausse, aucun imprimeur de ce nom n'ayant existé à Bruxelles.

L'éditeur Lacroix qui avait décidément de la per­sévérance, n'oublia pas les
Chants de Maldoror Après une ou plusieurs faillites, il décida un de ses amis, ou plutôt son prête-nom, Louis Genonceaux, à republier les Chants de Maldoror, dont Léon Bloy, sur un ton un peu cavalier et singulièrement étonné avait parlé dans le n° 33 de la Plume.

Le titre est ainsi composé.

Comte de Lautréamont
|| LES CHANTS || DE || MAL­DOROR || Chants I, II, III, IV, V, VI || marque de l'éditeur || Frontispice de José Roy || Paris, L. Genon­ceaux, éditeur, 1890 || Tous droits réservés.

Il a été tiré de cette édition 10 exemplaires sur Japon, signés et numérotés.

La couverture couleur rouille est imprimée en deux couleurs : MALDOROR et L. Genonceaux sont imprimés en rouge.
 
Sous la table des matières, l'édition porte la mention suivante : Maisons-Laffitte. - Imprimerie LUCOTTE.

Cette édition passa presque complètement inaperçue. Gourmont la signala et pendant quelques mois les poètes symbolistes parlèrent des Chants de Maldoror. Le Chant I de Maldoror fut reproduit dans un numéro de Vers et Prose.

En 1912, dans la revue La Phalange, Valéry Larbaud, puis Léon-Paul Fargue consacrèrent des articles à Lautréamont.
 
En 1920, Blaise Cendrars, qui conseillait le directeur des éditions de la Sirène, fit faire une nouvelle édition, la troisième.

Le titre est ainsi composé :


COMTE DE LAUTRÉAMONT || LES CHANTS || DE || MALDOROR || CHANTS I, II, III, IV, V, VI ET UNE TABLE || Marque de l'éditeur || Éditions de la Si­rène || 12, rue La Boétie || Paris || 1920.

La couverture est blanche.

Le tirage fut de
1.360 exemplaires dont 80 sur papier vergé des Manufactures de Rives, numérotés de 1 à 80 ; 1.250 sur papier vergé d'Angleterre, numérotés de 81 à 1.330 ; et 30 exemplaires sur papier vergé bleu, numérotés de 1331 à 1360.

En 1925, les Éditions Au Sans Pareil publièrent la quatrième édition qui contenait cinq lettres inédites de Ducasse.

Le titre est ainsi composé :


LES CHANTS DE || MALDOROR || par || le Comte de Lautréamont || avec cinq lettres de l'auteur || et le fac-similé de l'une d'elles || A Paris || Au Sans Pareil, 37, Avenue Kléber || M.CM.XXV || « La Bonne Compagnie ».

L'édition fut limitée à 1.090 exemplaires numé­rotés : 90 sur vergé blanc de Hollande (1-90) et 1.000 exemplaires sur vélin Lafuma de Voiron (91-1090). En outre, furent tirés 20 exemplaires hors commerce numérotés de I à X X.

samedi 1 novembre 2014

Benjamin Péret (1899-1959)

  • Le Déshonneur des poètes [précédé de] La Parole est à Péret / Benjamin Péret ; introduction de Jean Schuster.- Paris : Jean-Jacques Pauvert, 1965.-88 p. ; 18 cm.- (Liberté ; 23).