mardi 26 mars 2013

Max Elskamp (1862-1931)


  • Les Commentaires et l'Idéographie du Jeu de Loto dans les Flandres, suivis d'un Glossaire / Max Elskamp.- Anvers (54, rue Katte-Veste) : Chez A. de Tavernier fils, 1914 [1918].- 217 p. : ill. en coul. ; 16,5 cm.
    • Il a été tiré de ce livre : 50 exemplaires sur papier d'Arches, numérotés de I à L, et 300 exemplaires sur papier Satin surfaced smooth antique, numérotés de 1 à 300. Exemplaire n° XLVIII.
    • Achevé d'imprimer en l'an MCMXIV, 4 juin, chez J.-E. Buschmann à Anvers.



AVERTISSEMENT

NOUS croyons, par un mot, utile d'avertir le lecteur qui consentirait à feuille­ter ce petit livre, de l'intention qui nous a guidé en réunissant, ici, quel­ques uns des commentaires dont font usage, en jouant au Loto, les enfants et les gens du peuple en pays flamand.

Les fins, en effet, que nous avons poursuivies en procédant à cette cueillette, sont d'illustration ou de démonstration ; elles ne sous-enten­dent nullement l'idée d'un lexique de la terminologie du Loto dans les Flandres, et nous n'avons attaché, en conséquence, d'importance, ici, qu'aux seuls commentaires verbaux ou idéographiques qui traditionnel­lement étaient explicables, ou expli­qués déjà.

Le but, du reste, où nous avons tendu en classant ces notes relati­vement anciennes, a été de nous rendre compte des procédés aux­quels recourt l'imagination populaire, pour représenter sous une forme concrète, des notions ou des idées abstraites de leur nature.

Le jeu de Loto qu'à ces fins nous avons choisi comme terrain d'expé­rience ou milieu de culture, ne nous a séduit qu'à raison de son amor­phisme au point de vue traditionnel ; nous avons cru que plus la terre élue était ingrate, plus l'effort popu­laire pour la défricher et l'appro­prier selon ses vues, s'y montrerait flagrant.

On trouvera donc, spécialement dans le glossaire qui suit ces notes, à côté d'expressions que nous croyons jusqu'ici non enregistrées, d'autres interprétations collationnées déjà, et sur lesquelles nous avons cru utile d'insister à raison, soit de leur valeur confirmative de nos postulats, soit encore parce que l'explication qu'on nous en donnait, ne nous semblait pas suffisamment justifiée. Dans ce dernier cas, nous nous sommes efforcés de donner de celles-ci, l'inter­prétation qui nous a paru appro­cher de plus prés la vérité.