mardi 31 mai 2016

Fin de partie

Miscellanées (le blogue)
1er juin 2007 - 31 mai 2016
Fin de Partie
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mardi 24 mai 2016

René Char (1907-1988)

  • Petit Dictionnaire portatif de Santé / par M. L*** et M. de B*** ; introduction par René Char.- Paris (6 rue Huyghens) : Glm, 1954.- 40 p. ; 12,5 cm.
    • Ce petit Dictionnaire de Santé composé en Plantin corps 9, a été mis en pages et imprimé par Guy Lévis Mano en avril 1954. Le tirage a été limité à 20 (1 à 20) exemplaires sur Vellum et 1200 sur alfa, dont 1175 (21 à 1195) et 25 signés par l'éditeur et réservés aux Amis de GLM, marqués de A à Z. Exemplaire [N°] 51.
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INTRODUCTION

Nous ne songeons pas à faire preuve d'originalité ou de malice en proposant aux poètes et aux lecteurs de poèmes, gens crédules, les charmantes ordonnances et descriptions que l'on va lire. Ces sortes d'ouvrages sont connus. Celui dont elles sont extraites nous fut offert, il y a une trentaine d'années. Sa page de garde conserve l'encre pâlie de plusieurs signatures, à différentes époques. Le livre a donc circulé et servi, probablement satisfait et déçu...

Les docteurs, les pharmaciens et les chimistes nous excuseront, mais tout regard curieux d'apprendre et aussi de rêver — qu'est-ce qui donne plus à rêver que le mal et la manière miraculeuse ou cruelle d'en venir à bout ? — qui se posera sur les propos de M. L*** et de M. de B***, ancien Médecin des Armées du Roi et Médecin des Hôpitaux, les trouvera d'une lecture tonique en comparaison de celle, parfois, des prospectus pète-sec qui enveloppent nos remèdes. Sur l'efficacité des solutions proposées, il ne nous appartient pas de nous prononcer. Tout cela semble perdu, oublié, méprisé, disparu ou presque, aujourd'hui, du moins sous cet aspect. Mais être soi-même son propre médecin, comme nos auteurs le souhaitaient, quelle confiance dans l'homme, dans ses talents, dans sa sagesse, dans son humour, dans sa paresse ! Pour être en règle avec la chronologie, n'attendons de libération et de plaisir de vivre que de nos prochaines maladies parmi les plantes carnivores...

RENÉ CHAR

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Extraits du
DICTIONNAIRE PORTATIF
DE SANTÉ,
dans lequel tout le monde peut prendre une connaissance suffisante de toutes les maladies, des différents signes qui les caractérisent chacune en particulier, des moyens les plus sûrs pour s'en préserver, ou des remèdes les plus efficaces pour se guérir, et enfin de toutes les instructions nécessaires pour être soi- même son propre médecin.
par M. L*** ancien Médecin des Armées du Roi, et M. de B***, Médecin des Hôpitaux.
A Paris
chez Vincent, Imprimeur- Libraire de Mgr. le Duc de Bourgogne, rue St-Séverin.
M. DCC LX
avec approbation,
et Privilège du Roi.

mardi 17 mai 2016

Léon Cladel (1835-1892)

  • Les Va-nu-Pieds / par Léon Cladel ; [illustrés par MM. Daniel Vierge, Frédéric Regamey, Félix Buhot, Henri Guérard,...].- Paris (61, rue Lafayette) : Richard Lesclide, [ca1876].- 240 p. : ill. ; 28 cm.
    • Exemplaire non relié, en livraisons (30), accompagné du prospectus de 4 p.

[PROSPECTUS]

Les Va-nu-Pieds
PAR
LÉON CLADEL
Illustrés par MM. DANIEL VIERGE, FRÉDÉRIC REGAMEY, FÉLIX BUHOT,
HENRI GUÉRARD, JULES MARTIN,
JEAN LUBIN, JEAN MASSIEU, HANRIOT, ETC., ETC.
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LES VA-NU-PIEDS de LÉON CLADEL sont un des livres qui ont le plus passionné l'opinion publique à leur apparition qui date à peine de deux ans, Leur succès fut tel que l'édition entière s'enleva en quelques semaines, et que ce volume devint immédiatement « une rareté ». Cela était dû au bruit qui se faisait autour de cette œuvre vigoureuse, profondément pensée et magnifiquement écrite.

C'est précisément cet éclat qui rendit la réimpression des Va-nu-Pieds impossible sous le dernier ministère. Les lettres que l'auteur reçut de MM. Victor Hugo, Garibaldi, Quinet, Barodet, de Mahy, Edmond Adam, Lockroy, Naquet, Laurent Pichat, etc., donnèrent une importance singulière aux questions sociales qu'il soulevait, en les revêtant d'une admirable forme artistique qui doit forcément les rendre populaires. Les colères réactionnaires et les applaudissements républicains furent trop- retentissants pour qu'on se hasardât à en publier trop tôt une nouvelle édition. Nous sommes aujourd'hui plus hardis, et nous nous contenterons, pour tout prospectus, de citer quelques passages de journaux de Paris relatifs à cet ouvrage. Voici ce qu'en dit l'organe autorisé de M. Gambetta :
    
.... Avant d'analyser l'œuvre, il importe de peindre l'ouvrier : Léon Cladel voit, saisit le détail des choses et le rend avec un relief saisissant. Aux choses brutes et insensibles, il infiltre la vie et le mouvement....Tous ceux qui ont lu M. Cladel ont rendu justice à la richesse de son style, à l'exubérance de son imagination, à la prodigieuse faculté qu'il possède de saisir le côté pittoresque des choses.... Mais les qualités de style sont le moindre mérite de notre auteur. M. Léon Cladel est un initiateur ; il a créé le vrai roman populaire.... Il aime la démocratie. Toute son originalité est là.... Les Va-nu-Pieds émergent, au milieu des mièvreries dont on nous affadit et des saletés dont on nous écœure, comme une oeuvre virile et rénovatrice. — LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE du 2 janvier 1874.
  
.... Nous recommandons à nos lecteurs un livre d'une énergie farouche, que la presse réactionnaire a violemment attaqué le lendemain de son apparition. — LE RAPPEL du 20 novembre 1873.

.... M. Cladel condense, en des cadres étroits, avec une empoignante originalité, les inspirations d'un tempérament littéraire, puissant et rugueux comme ces chênes dont les inébranlables racines s'enfoncent profondément, pour y puiser une sève généreuse, en plein cœur de notre vieux sol gaulois (Émile Blémont). — LE RAPPEL du 29 novembre 1873.
    
.... Les Va-nu-Pieds, de Léon Cladel, sont peints en pleine pâte, sans ménager la couleur, avec une verve extraordinaire et une fièvre étonnamment soutenue. Ses personnages vivent d'une vie intense, emportés comme dans un tourbillon. Il faut lire ces récits pittoresques, dont les exagérations même sont intéressantes. — LE TEMPS du 10 mai 1874.
    
.... Qu'il me soit permis de signaler un livre vivifiant, réconfortant, d'une vraie âme française, les Va-nu-Pieds, de Léon Cladel. Ce sont des nouvelles dont la sincérité, l'invention hardie, le style ferme, riche, et d'une puissance pour ainsi dire sauvage, rappellent les chefs-d'oeuvre de notre langue. (Banville). — LE NATIONAL du 17 novembre 1873.
    
.... Les Va-nu-Pieds sont une œuvre non moins remarquable au point de vue des qualités littéraires que par la nature même du sujet, un des plus émouvants qu'un auteur puisse trouver. Cette suite de tableaux n'a pas été traitée par l'auteur à un point de vue exclusivement artistique. M. Cladel est homme avant tout et sait compatir aux misères de l'humanité. Dévoué aux grands principes modernes, il croit au progrès politique et social.... Un souffle républicain anime toute son oeuvre et la vivifie
en quelque sorte.... — LE SIÈCLE du 9 novembre 1873.
    
.... Permettez-moi d'attirer votre attention sur un livre qui a l'honneur, en ce moment, de provoquer les colères les plus violentes de la presse réactionnaire. Il s'agit des Va-nu-Pieds de ce fougueux artiste qu'on appelle Léon Cladel. Il y a là une douzaine de nouvelles d'un éclat de style et d'un pittoresque de détails remarquables, qui abordent, sans en avoir l'air, les plus navrants problèmes sociaux. — CORRESPONDANCE LIBÉRALE, 21 novembre 1873.

Il nous serait facile de reproduire ici le texte élogieux de plus de cent journaux radicaux ou libéraux de province, mais on pourrait nous reprocher de ne faire entendre qu'une cloche, et nous allons soumettre au public le jugement plus sévère des feuilles bien pensantes de la capitale :

LE FIGARO du 2 décembre 1873 se contente de citer un des passages les plus dramatiques des Va-nu-Pieds, et convient que ce livre ne manque pas de saveur. C'est une bonne parole échappée sans doute au rédacteur, partisan de l'Ordre Moral, et ses confrères ne sont pas tous aussi aimables, comme on va le voir.

LA GAZETTE DE FRANCE du 27 novembre 1873 se borne à engager le citoyen Cladel à changer d'opinion et à ruiner « bien comme il faut » les libraires qui ont affaire à lui. On voit que cela ne nous fait pas reculer.

LE GAULOIS du 28 novembre 1873 appuie ces conseils pleins d'amertume, en traitant toutefois l'auteur de « robuste esprit qui rend des sons harmonieux au lever du soleil ». — Mais ce sont bouquets de roses à côté de l'appréciation de Paris-Journal, qui déclare que les Va-nu-Pieds sont un livre REPOUSSANT ET MONSTRUEUX, où il y a du talent, par malheur !....    C'est toujours une consolation.


Quant à la PATRIE du 18 novembre 1873, elle déclare le livre « bizarre et mauvais à tous les points de vue, impardonnable et écrit dans un style violent, heurté, et visant à l'énergie.... » Peut-être n'est-ce pas si mal visé, car on a vu qu'aux yeux de la plupart des critiques, l'écrivain a atteint le but.                          
Au reste, la, même PATRIE du 30 mars 1874 publiait une lettre d'un abonné de Lille, à la suite de laquelle ce journal se demandait pourquoi l'auteur vivait libre à Paris, au lieu d'être dirigé sur la Nouvelle-Calédonie.
                        
Cette indication obligeante parut tomber dans l'oubli. M. de Broglie ne s'en émut point ; mais sous M. Buffet, le JOURNAL OFFICIEL du 5 mars 1875 revint sur l’œuvre de Cladel, à l'occasion des conférences du Boulevard des Capucines, où l'auteur lisait des nouvelles rustiques empruntées aux Va-nu-Pieds :                          

« Nous. n'avons pu, dit-il, entendre M. Léon Cladel lire ses paysanneries, mais quelqu'un qui sortait de sa lecture nous dit qu'il avait vu, ce soir-là, des paysans beaux comme des Millet.... Or, ce quelqu'un se connaît en paysages, car lui-même en a peint d'admirables dans ses livres, c'est l'écrivain russe Tourgueneff. »                          

Cette douche calma l'ardeur bonapartiste. On voit, par ce rapide examen, quel vif intérêt s'attache à cette œuvre si violemment attaquée, si vivement défendue. Nous portons de nouveau l'affaire devant le public avec une entière confiance. C'est lui qui jugera en dernier ressort.                          

LES VA-NU-PIEDS seront publiés en Édition populaire illustrée, dans le type de l'édition actuelle du beau livre de Victor Hugo : QUATRE-VINGT-TREIZE.                          

Il paraîtra deux livraisons chaque semaine, le Lundi et le Jeudi. Leur illustration est confiée à d'excellents artistes.
                          
L'ouvrage complet formera trente livraisons au prix de :                          
                         
10 Centimes la Livraison.
50 Centimes la Série de cinq Livraisons.
(La première Livraison paraîtra le 1er Mai.)
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LIBRAIRIE DE L'EAU- FORTE
    Rue Lafayette, 61 (Hôtel du Petit Journal) et rue du Croissant.
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Paris. — Alcan-Lévy, imp. breveté, 61 , rue de Lafayette.



mardi 10 mai 2016

Henri de Régnier (1864-1936)

  • Les Vacances d'un jeune homme sage / par Henri de Régnier ; [ill. de P.-A. Masui-Castricque].- Bruxelles (64, rue Moris) : Éditions de la Chimère, 1921.- 187 p. : ill. ; 19,5 cm.

    • LES VACANCES D'UN JEUNE HOMME SAGE de H. DE RÉGNIER, établi par Marcel Cerf pour les « Éditions de la Chimère », orné de compositions de P.-A. Masui-Castricque, tiré à 50 exemplaires sur papier de Hollande de Van Gelder, numérotés de 1 à 50, 50 exemplaires sur papier vergé d'Arches, numérotés de 51 à 200, et 800 exemplaires sur papier vélin du Marais, numérotés de 201 à 1000, a été achevé d'imprimer le 28 octobre mil neuf cent vingt et un. EXEMPLAIRE N°199.

CE petit roman, que j'aime beaucoup, a assez peu l'air de ressembler aux ouvrages du même genre que j'ai déjà donnés au public, pour valoir peut-être la peine de faire remarquer qu'il en est moins différent qu'il ne le parait.

Comme eux, en effet, il essaie de raconter certaines façons de vivre, soit du temps passé, soit de notre temps. Cela n'est pas dit pour ajouter à mon travail de romancier un aspect d'unité auquel il n'a guère droit, mais seulement pour indiquer, en des écrits assez divers, le point qui leur est commun, outre celui de ne provenir de rien d'autre que d'un même goût, qui m'est naturel, de me divertir à des événements et des personnages.

Ce sont des figures plaisantes et naïves que l'on rencontrera dans ces Vacances d'un jeune homme sage. J’ai tâché de les dessiner avec vérité. Je les crois vraies, mais il ne faudrait pas les croire réelles. Elles ne le seront qu'autant qu'elles vivront dans la mémoire de ceux qui auront bien voulu feuilleter ces pages familières. Qu'elles les aident à se souvenir, car ils y trouveront rapportés
quelques-uns des petits événements qui, à quinze ans, nous émeuvent le plus et qui, plus tard, nous font sourire, comme on sourit du passé, avec regret et mélancolie. 1903. R.

mardi 3 mai 2016

Ahmed Rayane (19.. - 20..)

  • Le Barbe dans sa première grandeur : l'histoire du petit cheval d'Afrique du Nord / par Ahmed Rayane.- [Alger : Société Algérienne des Techniques d’Information, 2015].- 143 p. : ill. en noir et en coul.; couv. cart. ill. en coul. sous jaq ill. en coul. ; 25 cm.
    • ISBN : 978-9947-0-4308-0. Format à l'italienne.