samedi 2 janvier 2010

Louis Perceau (1883-1942)


  • Le Cabinet secret du Parnasse : Recueil de poésies libres, rares ou peu connues, pour servir de Supplément aux Œuvres dites complètes des poètes français. [Tome III] : François de Malherbe et ses escholiers : François de Malherbe, Le Président Maynard, Racan, Yvrande / Textes revus sur les éditions anciennes et les manuscrits et publiés avec notes, variantes, bibliographie et glossaire par Louis Perceau.- Paris (79, rue de Vaugirard) : Au Cabinet du Livre, 1932.- 246 p.-1 f. de pl. en front. ; 19,5 cm.
    • Il a été tiré de cet ouvrage deux mille six cent quinze exemplaires représentant l'édition originale dont cent quinze exemplaires sur vélin d'Arches soit cent exemplaires numérotés de 1 à 100 et quinze hors commerce numérotés de A à O et deux mille cinq cents exemplaires sur Alfa Bulky numérotés de 101 à 2600. Exemplaire numéro 198.

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AVERTISSEMENT

Voici le troisième volume du Cabinet Secret du Parnasse. Les deux premiers volumes de cette grande Anthologie Satyrique ont obtenu un succès qui nous flatte. Nous osons espérer que Malherbe et ses Escholiers trouvera, auprès du public lettré, le même succès que Ronsard et la Pléiade et Regnier et les Satyriques.

On trouvera, à la fin du volume, le texte de l'Avertissement publié en tête du tome premier, en 1928. Nous croyons nécessaire de le reproduire, chacun des volumes de cette Anthologie formant un tout complet et se vendant séparément. Cet Avertissement explique les raisons qui nous ont conduit à publier cette Anthologie, indique le plan selon lequel elle est conçue, et la méthode que nous avons suivie pour en faire un ouvrage aussi parfait que possible. Nous y renvoyons le lecteur.

Ce plan, après deux expériences, ne nous a pas semblé susceptible d'amélioration. Cependant, dans le présent volume, certains se pourront étonner de voir la place que nous avons sacrifiée aux variantes, contrairement à la méthode des ouvrages précédents, où ne figuraient que les variantes principales. C'est que les leçons multiples des manuscrits originaux de Maynard sont d'une importance considérable, ainsi que les variantes fournies par divers manuscrits sur les pièces de Malherbe. D'autre part, ni les unes ni les autres — nous parlons des pièces — n'ont été l'objet jusqu'ici d'une publication critique, et il est peu probable qu'elles prennent place, d'ici longtemps, dans une édition complète des Œuvres de Malherbe ou de Maynard.

D'où la nécessité pour nous de profiter de la publication du présent volume pour donner le maximum de précisions sur les pièces érotiques des deux plus grands poètes français.

Les lecteurs qui se soucient peu de l'appareil critique — il y en a sans doute quelques-uns — voudront bien nous en excuser.

L. P.