mercredi 30 avril 2008

Joseph Arthur de Gobineau (1816–1882)


  • La Fleur d'or / par le Comte de Gobineau.- Paris (6, rue des Saints-Pères) : Bernard Grasset, 1923.- VIII-138 p. ; 19 cm.- (Les Cahiers verts ; 27).
    • Ce vingt-septième cahier, le onzième de l'année mil neuf cent vingt-trois, a été tiré à six mille sept cent quarante exemplaires, dont quarante exemplaires sur papier vert lumière numérotés de I à XL ; cent exemplaires sur vélin pur fil Lafuma numérotés de XLI à CXL ; 6600 exemplaires sur vergé bouffant numérotés de 141 à 6740 et dix exemplaires hors commerce sur vélin pur fil Lafuma crème numérotés de H.C. 1 à H.C. 10. Exceptionnellement il a été tiré cinq exemplaires sur papier japon numérotés de A à E et quarante exemplaire sur papier hollande Van Gelder numérotés de F à AT. Exemplaire n°LIV.

AVANT-PROPOS

La première intention du comte de Gobineau avait été d'éclairer par un com­mentaire historique chacune des cinq par­ties de son drame, La Renaissance. Puis, changeant d'idée, il classa dans ses papiers les introductions qu'il avait rédigées. Pour­quoi eut-il cette intention, et pourquoi l'abandonna-t-il ? Les exégètes se sont exer­cés là-dessus. Peut-être le comte de Gobi­neau eut-il souci de relier à son système histo­rique, tout favorable aux races germaniques, une œuvre qui exalte un art, une culture latines. Et peut-être la même influence qui avait incliné son goût vers l'Italie, continuant de s'exercer, lui persuada de ne pas alourdir son œuvre, de lui laisser son allure dramatique. Tout cela est possible. Mais il n'y a là qu'hypothèses, recherches hasardeuses et assez vaines de pensées dont le comte de Gobineau n'a fait confidence à personne. Quoiqu'il en soit, voici les textes donnés pour la première fois au public français et réunis sous le titre que le comte de Gobineau avait choisi : La Fleur d'Or.